“Je suis nul en montée” : et si tu t’auto-sabotais ?

Prendre conscience de la puissance des mots

Tu l’as déjà dit, non ? Peut-être même sans t’en rendre compte :

« Je suis nul en montée. »

« Je n’y arriverai jamais. »

Des phrases qui semblent anodines, presque banales, mais qui s’infiltrent sournoisement dans ta tête.

Ces petites sentences, répétées comme un mantra, deviennent peu à peu des vérités gravées. C’est l’auto-condamnation, ce poison silencieux qui limite ta progression bien plus que la pente elle-même.

Comment améliorer son discours interne ? Quelques pistes de réflexion :

• Les mots façonnent la réalité que tu vis.

Ce que tu répètes à ton esprit devient une prophétie auto-réalisatrice. Si tu te dis « nul », ton cerveau se met à le croire… et agit en conséquence.

• Se qualifier de “nul” n’est jamais un fait, c’est une interprétation.

Une pente difficile ne fait pas de toi un mauvais grimpeur. C’est un défi, pas un verdict.

• Change le discours, change le résultat.

Remplace « Je suis nul en montée » par « Je progresse en montée chaque jour » ou « Je travaille pour m’améliorer ». Cette nuance ouvre la porte à l’action.

• La montée, c’est un terrain d’entraînement pour la patience et la persévérance.`

Elle est lente, exigeante, mais elle forge le mental autant que le corps.

• Parle-toi comme tu parlerais à un ami.

Tu ne lui dirais pas « Tu es nul », alors pourquoi te le dire à toi-même ?

Astuce simple :

À chaque pensée négative, réponds-lui par une affirmation positive concrète, même modeste. Par exemple, après « Je suis nul en montée », dis-toi « J’ai réussi à monter la dernière côte, je peux continuer à progresser. »

Ces petites phrases, semées au quotidien, peuvent devenir des racines puissantes à toi de choisir si elles nourrissent tes doutes ou ta confiance.

Je te partage dans cet article une approche plus douce vis à vis de nos objectifs : https://www.clementmerot.fr/mon-premier-ultra-trail-anticiper-tous-les-scenarios-pour-garder-le-cap