La ligne de départ est-elle ton vrai obstacle ?

La ligne de départ, ce moment magique et terrifiant à la fois. Le cœur qui bat plus vite, les jambes qui tremblent un peu, et surtout… cette tempête dans ta tête.

Paradoxalement, ce n’est souvent pas la course elle-même qui pose problème, mais ce qui se passe avant : les pensées qui s’emballent, la peur de mal faire, le scénario catastrophe qui se joue en boucle.

Quelques pistes de réflexion :

• Ton mental crée le décor avant la vraie course.

Ce que tu vis avant le départ influence profondément ta performance. Si la panique gagne, elle t’empoisonne bien plus vite que la fatigue physique.

• Apprends à reconnaître le bruit mental.

Les “Et si…” et autres “Je ne devrais pas…” sont des signaux d’alerte. Identifie-les comme des pensées parasites, pas comme la réalité.

• Fixe ton attention sur le présent.

Le seul moment qui compte, c’est celui où tu poses ton pied sur le sol. Pas celui où tu imagines ce qui pourrait mal tourner.

• Parle-toi avec bienveillance.

Remplace “Je vais rater” par “Je vais faire de mon mieux.” C’est moins glamour mais tellement plus efficace.

• La respiration est ta meilleure alliée.

Quelques inspirations profondes, lentes, centrées, suffisent à calmer le chaos mental et à te recentrer.

Astuce à tester :

Avant de te placer sur la ligne, ferme les yeux, respire profondément trois fois, et répète-toi calmement : “Je suis prêt, je peux y aller.”

Tu verras, ça fait toute la différence.

La ligne de départ, ce n’est pas ton ennemi. C’est le point de départ d’une belle aventure — à condition de ne pas te laisser piéger par tes pensées.